Notre corps est toujours le même que celui de l’Homme Préhistorique

à notre époque, avec la sédentarité, l’agriculture intensive, les OGM, la pollution, les pesticides, la vaccination, la médication intempestive et la nourriture industrielle qui se sont généralisés

Souvenons-nous :
L’histoire évolutive de l’être humain est encore loin d’être totalement établie mais le plus vieux fossile retrouvé du genre Homo remonte à 2,8 millions d’années avec Homo habilis, qui doit son nom à son habileté à manier et créer ses propres outils.
Quant à l’humain moderne, Homo sapiens, il serait apparu il y a 200 000 ans.
Nous faisons partie de la grande famille des hominidés, apparue il y a 7 millions d’années, qui regroupe les espèces animales telles que les bonobos, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outangs sans parler de toutes les espèces éteintes dont Neandertal.

À l’exclusion de l’humain, tous les membres de notre famille ont conservé un régime alimentaire basé sur les fruits, les végétaux et les graines (entre 95 et 99%) avec une consommation marginale d’insectes et de petits animaux (entre 1 et 5%).
Ce qui ne les empêche pas, soit dit en passant, d’avoir des canines autrement plus développées que les nôtres.
L’humanité en devenir, avant l’avènement d’Homo habilis, était donc crudivoriste (qui ne mange que des aliments crus) et consommait presque exclusivement des fruits, des tubercules, des jeunes pousses et des feuilles.

Puis, il y a environ 2,5 millions d’années, la proportion de la part carnée dans notre régime alimentaire a progressivement augmenté, ce qui fait dire à certains que le régime paléolithique, faisant la part belle à la viande, est le régime idéal de l’humain contemporain.
Cette capacité acquise au cours de l’évolution à digérer davantage de viande que ne l’autorisait initialement leur constitution a été déterminante dans l’apparition de l’humain moderne et son émancipation à toute la planète.
Concomitamment à cette modification de ses habitudes alimentaires, les premiers humains développèrent des armes pour chasser et devinrent des coureurs hors pair (voir « L’histoire du corps humain » de Lieberman).

Il y a 600 000 ans, une nouvelle corde à leur arc vint s’ajouter aux techniques ancestrales avec la domestication du feu (certaines estimations évaluent cette domestication à 1,7 million d’années) et la cuisson, en particulier des végétaux.

Le Paléolithique, qui a débuté il y a environ 2,5 millions d’années s’est terminé il y a 12 000 ans de conserve avec la glaciation, période charnière qui correspond à l’apparition progressive (mais non systématique) de l’agriculture et de l’inhérente sédentarisation.
S’étendait alors l’âge du Néolithique marqué par l’agrotropisme.
C’est probablement à ce moment là que les choses se sont compliquées pour nous, si tant est qu’elles aient été simples auparavant…

Aucun spécialiste ne sait de façon définitive pourquoi l’agriculture s’est mise en place alors qu’elle impliquait un surcroît de travail par rapport à une subsistance basée sur la chasse et la cueillette.
Cette nouvelle forme d’organisation a peut-être vu le jour spontanément lorsque la population au sein de la tribu nomade atteignait un seuil critique qui exigeait une nouvelle organisation sociale alors même que les techniques de germination, bouturage et d’élevage étaient suffisamment maîtrisées (sans doute déjà depuis plusieurs milliers d’années) pour amorcer la sédentarisation.
Cette mutation de notre mode de vie s’est accompagné, ipso facto, d’un nouveau régime alimentaire.

L’humain s’est mis à consommer des céréales et légumineuses cuites en quantité ainsi que des produits laitiers, fait unique dans le règne animal.
Cette modification du régime alimentaire s’est opérée trop rapidement à l’aune des mutations génétiques pour que nous nous y adaptions pleinement. En terme d’évolution, que sont-ce 10 000 ans à l’égard de 4 millions d’années de régime végétalien crudivore flexitarien suivis de 3 millions d’années de régime paléo ? Ramené à l’existence d’un être humain vivant 100 ans, cela représente 45 jours de sa vie. Un peu juste pour s’adapter…

« Un quart de ce que l’on mange nourrit notre corps, le reste nourrit le médecin .» Inscription gravée sur une pyramide égyptienne, 3800 av J.-C.

Les céréales ont été introduites, avec les produits laitiers, au début du Néolithique, il y a 10 000 ans environ.
C’est à cette période que l’on observe l’apparition fréquente de caries dentaires alors qu’elles étaient quasi inexistantes chez les chasseurs-cueilleurs.
En outre, l’espérance de vie à chuté chez ces pionniers de l’agriculture dont la taille moyenne est passée de 1m73 (au Paléolithique) à 1m63 (au Néolithique), signes que les conditions de vie étaient moins favorables sous l’ère agricole.
Il a fallu attendre les années 1970 pour que l’homme retrouve sa stature initiale et ne la dépasse de 3 cm à l’heure actuelle, indéniablement grâce à l’amélioration des conditions de vie, au développement de la médecine et de l’agronomie, sans que l’on puisse pour autant ignorer l’effet collatéral des hormones de croissance données aux animaux d’élevage.

la cause des causes de toutes les maladies : la toxémie (selon le point de vue hygiéniste). Que seule une alimentation à dominante végétale et vivante accompagnée de techniques naturopathiques de détox régulières permet de réduire efficacement.

Depuis peu, avec l’apparition de la mal bouffe et la mécanisation systématique entraînant une réduction de l’activité physique, l’humanité connaît un écart jamais atteint entre ses besoins liés à sa constitution biologique héritée de l’évolution et son quotidien moderne en bonne partie coupé de la nature.
Si bien qu’aujourd’hui, nous ingurgitons (parfois sans le réaliser) des denrées qui ne ressemblent en rien à de la nourriture, de surcroît, dans des proportions largement surévaluées par rapport à nos besoins énergétiques à la baisse.

“Les féculents, dont les céréales, sont devenus très populaires chez l’Homo sapiens. Les céréales non germées ont une valeur nutritive très faible et sont acidifiantes, font grossir, sont difficiles à digérer et se transforment en amidon gluant. La raison pour laquelle nous nourrissons notre bétail et nos porcs avec des céréales est pour les engraisser afin de mieux les vendre.” Dr Robert Morse

Il est vrai que, l’humain consomme de la viande et des aliments cuits depuis deux millions d’années, mais il ne faut pas oublier qu’avant de devenir cueilleur-chasseur, nous étions de simples cueilleurs (cf cet article sur l’origine de l’alimentation vivante). Et c’est uniquement parce que l’humain a maîtrisé le feu et inventé des outils et des armes (les premières technologies) que nous avons pu modifier notre régime alimentaire. Certes, notre culture s’est fondée autour de la chasse et c’est notamment elle qui a modelé en grande partie notre corps sous sa forme anatomiquement moderne. Ce n’est pas pour autant que le régime omnivore nous est des plus favorables. Plus récemment, la consommation généralisée des denrées industrielles (avec du sucre, sel et huile raffinés ; conservateurs, additifs, etc) dont la nocivité est indiscutable, n’est pas sans lien avec la baisse de l’espérance de vie.

Pourquoi sommes-nous carencés ?

Les raisons sont multiples et interdépendantes :

  • Consommation insuffisante de fruits et légumes crus qui sont la meilleure source de vitamines et de minéraux.
  • Fruits et légumes pauvres en micronutriments en raison d’une culture sur sol dévitalisé ou hors-sol (hydroponie).
  • Manque d’exposition solaire pour produire de la vitamine D, ce qui a pour effet collatéral de déséquilibrer l’absorption des autres micronutriments.
  • Proportion trop importante de nourritures cuites dans l’alimentation. La chaleur (au-delà de 42°) détruit les enzymes naturellement présentes dans les aliments bruts dont le rôle est de permettre l’assimilation des minéraux et vitamines.
  • Augmentation des niveaux de stress et des niveaux de pollution (pesticides, nanoparticules, ondes, etc) qui font augmenter le taux de radicaux libres. Cela entraine une consommation exagérée de micronutriments pour se défendre.
  • Consommation trop importante de protéines animales et d’excitants (thé, café, alcool, tabac, etc) qui acidifie le milieu et force l’organisme à utiliser ses réserves minérales pour rétablir l’équilibre acido-basique.
  • Consommation trop importante de sucres et farines raffinés. Ces calories vides de micronutriments épuisent les réserves minérales car l’utilisation de ces sucres requiert des minéraux qui, normalement, sont apportés par l’aliment (comme c’est le cas avec les fruits).
  • Des humeurs, ces 45 L de liquides dans lesquelles baignent les cellules, trop encrassées pour que les micronutriments parviennent aux cellules. C’est pour cette raison que jeûner est parfois le meilleur moyen de régler des carences.
  • Un microbiote intestinal déséquilibré (dysbiose) qui assimile mal les micronutriments apportés et en produit peu (un microbiote intestinal sain produit normalement de la vitamine K, de la B8 et de la B12 et trois acides aminés essentiels : la valine, la leucine et l’isoleucine.).« La prolifération de « mauvaises bactéries » ou de certains champignons va favoriser l’absence de certains nutriments que cette flore pathogène va dériver à son avantage, c’est-à-dire consommer pour son développement.» Dr Marc François Paya
  • Un système endocrinien affaiblit ou déréglé. Par exemple, la bonne assimilation du calcium nécessite une thyroïde et des surrénales fonctionnelles.

  • La majorité des carences sont dues à des niveaux de toxémie
    trop importants dans le corps qui empêchent les éléments nutritifs de
    parvenir aux cellules. Pour cette raison, le jeûne et les outils de
    détox règlent bien des problèmes de carences.

Au regard de ces considérations, j’ai le sentiment que
l’utilisation des compléments alimentaires reposent essentiellement sur
la peur de manquer alors que l’on asphyxie sous un trop plein de
production.

« La cause la plus fréquente des maladies carencielles réside dans l’incapacité à digérer et assimiler. » Herbert Shelton

En cas de carence, on se dirigera en parallèle vers une consommation quotidienne d’aliments fortement reminéralisants et contenant une large palette de minéraux comme les jus de légumes et l’eau de mer, ou tout autre aliment riche en micronutriments comme la spiruline, la chlorelle, les plantes sauvages, l’herbe d’orge et de blé, etc. Les plantes sauvages comestibles, par leur richesse inégalée (en comparaison avec les fruits et légumes cultivés) en micronutriments, par leur abondance et leur gratuité, recèlent, comme pour l’eau de mer, une ressource d’une grande valeur pour l’humanité

Définition et origines de la naturopathie

Elle est reconnue depuis 2001 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une « médecine traditionnelle », au même titre que l’ayurveda ou la médecine chinoise. Selon la définition de l’OMS : « La naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques. » Elle prend directement racine dans les travaux d’Hippocrate, le père de la médecine occidentale. Près de 400 ans avant notre ère, le célèbre médecin grec évoquait déjà les facultés de régulation du corps, grâce à la « force vitale » qui l’anime. C’est ensuite à la fin du XIXe siècle qu’est apparue la naturopathie moderne, terme inventé par l’américain John Scheel en 1895. Il faudra attendre les années 1940 pour qu’elle se développe en France, via 7 principes, avec les travaux du biologiste Pierre Valentin Marchesseau.

La naturopathie vise avant tout à maintenir un bon état de santé et à prévenir les maladies grâce à une hygiène de vie saine (nutrition, activité physique, etc.). Elle soulage également certains troubles quand ceux-ci naissent de désordres organiques ou fonctionnels, en favorisant un retour à l’équilibre ou homéostasie. Différentes thérapies naturelles peuvent être préconisées (phytothérapie, hydrothérapie, massages, techniques de respiration, thermalisme, thalassothérapie, réglage alimentaire,…), afin de permettre à la « force vitale » de jouer son rôle et de restaurer la santé. L’approche est dite « holistique ». Un individu doit être considéré dans son ensemble, en tenant compte à la fois de l’aspect physique, mental, émotionnel, énergétique, spirituel et socioculturel.

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La naturopathie c’est l’art de rester en bonne santé. Pour cela, elle s’appuie sur des méthodes exclusivement naturelles. Découvrez tous les bienfaits de cette discipline et vers qui vous tourner pour en profiter.

Définition et origines de la naturopathie

Elle est reconnue depuis 2001 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une « médecine traditionnelle », au même titre que l’ayurveda ou la médecine chinoise. Selon la définition de l’OMS : « La naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques. » Elle prend directement racine dans les travaux d’Hippocrate, le père de la médecine occidentale. Près de 400 ans avant notre ère, le célèbre médecin grec évoquait déjà les facultés de régulation du corps, grâce à la « force vitale » qui l’anime. C’est ensuite à la fin du XIXe siècle qu’est apparue la naturopathie moderne, terme inventé par l’américain John Scheel en 1895. Il faudra attendre les années 1940 pour qu’elle se développe en France, via 7 principes, avec les travaux du biologiste Pierre Valentin Marchesseau. La naturopathie œuvre en amont de la pathologie par prévention active.

La naturopathie vise avant tout à maintenir un bon état de santé et à prévenir les maladies grâce à une hygiène de vie saine (nutrition, activité physique, etc.). Elle soulage également certains troubles quand ceux-ci naissent de désordres organiques ou fonctionnels, en favorisant un retour à l’équilibre ou homéostasie. Différentes thérapies naturelles peuvent être préconisées (phytothérapie, hydrothérapie, massages, techniques de respiration, thermalisme, thalassothérapie, réglage alimentaire,…), afin de permettre à la « force vitale » de jouer son rôle et de restaurer la santé. L’approche est dite « holistique ». Un individu doit être considéré dans son ensemble, en tenant compte à la fois de l’aspect physique, mental, émotionnel, énergétique, spirituel et socioculturel.

Que prend en charge un(e) naturopathe et quand utiliser la naturopathie ?

La naturopathie considère que les maladies sont liées à un déséquilibre dans l’organisme, dû à des carences, une alimentation non adaptée, une mauvaise élimination des toxines… Consulter un expert en naturopathie est judicieux si vous êtes confronté à certains troubles chroniques, tels que stress, anxiété, addiction, déprime, insomnies, fatigue, maux de tête ou de ventre, problèmes digestifs, affections cutanées, prise de poids, allergies, infections à répétition…

A titre d’exemple, les troubles d’ordre digestif sont souvent liés à un déséquilibre du microbiote intestinal, appelé dysbiose.

Les bienfaits de la naturopathie

Le principe de la naturopathie est de se baser sur les capacités innées du corps à se réguler lui-même, à condition de répondre à ses besoins. Si ces derniers ne sont pas respectés, c’est là que des troubles apparaissent. La naturopathie va alors se tourner vers le pouvoir de guérison de la nature. Ses seules contre-indications sont inhérentes aux thérapies naturelles employées, comme l’utilisation de certaines huiles essentielles, à éviter chez les femmes enceintes, allaitantes ou les jeunes enfants.

Contrairement à d’autres approches thérapeutiques qui se focalisent sur les symptômes, la naturopathie cherche à identifier et à résoudre la cause des désagréments. Une longue et intense fatigue par exemple, peut être due à une accumulation de toxines au niveau du foie, épuisé par une surcharge dans son travail de filtration.

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